Transports courtes distances en Thaïlande
Comment se déplacer sur de courtes distances ?
Le bus :
Se déplacer en bus sur les courtes distances est très facile. Il faut toutefois considérer que les bus qui parcourent les courtes distances ont un confort très limité. De même, leur état général peut parfois surprendre. Cela dit, c’est un moyen peu onéreux de se déplacer entre deux bourgades proches l’une de l’autre.
Tout comme les bus longue distance, vous pourrez les trouver dans les gares routières. Ces lignes comportent de nombreux arrêts, plus ou moins bien marqués, vous pouvez monter ou descendre d’un bus à l’un de ces arrêts. Il est également possible de demander, avec un sourire, que l’on vous laisse descendre en dehors des arrêts prévus (prévenir avant de monter et s’assurer que la personne a compris).
Comment est-ce que cela fonctionne ?
Tout comme les grandes lignes de bus, vous pourrez acheter votre ticket dans les gares routières. Une petite chose à remarquer, c’est qu’il est préférable de s’assurer que le bus dans lequel on va monter se dirige bien vers la destination souhaitée. Cela peut paraître évident, mais des erreurs peuvent facilement arriver puisque les indications de la destination sur le bus sont écrites en Thaï.
Pour les bus qui circulent à l’intérieur de Bangkok, les billets sont vendus par un préposé à l’intérieur du bus, plus rarement par le chauffeur.
Le taxi
Le taxi est un très bon moyen de transport pour les courtes distances, il est peu onéreux si l’on compare avec les tarifs européens. On trouve des taxis dans les principales agglomérations thaïlandaises. Contrairement à Bangkok où il est préférable d’avoir une course avec le compteur, dans les petites agglomérations souvent le compteur est absent et le tarif est à définir avant le début de la course.
Il est également possible de louer les services d’un taxi pour de plus longues distances ou à la journée. Il vous faudra négocier le prix. Celui-ci variera en fonction de la distance à parcourir. La fourchette devrait se situer entre 1500 et 3000 bahts.
A noter :
On ne trouve pas des taxis dans toutes les villes. Mais on trouve toujours une voiture avec chauffeur qui accepte de vous transporter pour aller visiter un endroit ou pratiquer une activité. Généralement, vous prendrez un taxi pour faire l’aller et le retour, le temps d’attente est compris dans le prix.
Le meilleur moyen reste la réception de votre hôtel pour avoir une première information. Si vous trouvez le prix annoncé trop cher, rien ne vous empêche de prendre un deuxième avis auprès d’un chauffeur arrêté à une station.
Le Songthéo
On peut classer les songthéo dans deux catégories définies.
La première catégorie, que l’on retrouve dans des villes comme Pattaya ou Chiang Mai, sont des véhicules qui font tout le temps la même boucle. On peut les arrêter d’un signe de la main, monter, puis se servir des sonnettes disséminées au plafond ou sur les parois pour demander un arrêt là où l’on souhaite descendre.
La deuxième catégorie, ce sont les véhicules qui vont à une destination déterminée. Par exemple, les songthéo qui partent du centre de Chiang Mai pour se rendre à Doï sutep.
Les songthéos sont de très bons moyens de déplacement intra-muros. Peu chers, nombreux, ils vous permettent de rejoindre votre destination en quelques minutes. Le plus difficile est de trouver celui qui va rejoindre la destination souhaitée. Cela dit, avec un peu d’habitude, il est très facile de s’en servir.
Comment est-ce que cela fonctionne ?
Pour prendre un songthéo, on se tient au bord de la route et on agite la main quand on le voit arriver. Il s’arrête, vous montez à l’arrière si vous êtes certain que le véhicule va au bon endroit. Sinon, vous vous assurez de la destination auprès du chauffeur, puis vous montez dans le véhicule.
Les songthéos sont très peu onéreux. A Pattaya, quelle que soit la durée de la course, c’est 10 bahts.
Les tuk tuk ou sam-lo :
Les tuk tuk ou sam-lo n’ont que peu de différence. Sam est le chiffre 3 en Thaïlandais et lo se traduit par roue, donc sam-lo se traduit par 3 roues. Il y en a de plusieurs sortes, de plus moderne au plus antique.
Sur la première photo, un tuk tuk à Ayutthaya, bonne bouille, mais bas de plafond
Sur cette deuxième photo, un sam lo à Buriram. Le chauffeur vis avec et dans son véhicule. réfléchissez bien avant de discuter le prix demandé. Les conducteurs sont généralement des gens pauvres, qui vivent avec et dans son véhicule.
Les motos taxis :
Les motos taxis sont des scooters dont vous êtes le passager. Ce moyen de transport est à réserver pour les très courtes distances. On reconnait les motos taxis au gilet orange que portent (souvent) les conducteurs.
À Bangkok, je considère que ce moyen de transport est dangereux. Il n’est pas rare que le chauffeur porte un casque alors que pour vous, en tant que passager, le port du casque est plus aléatoire. Cela dit, on remarque une amélioration au fil du temps. Il y a aussi le fait qu’ils roulent d’une façon pour le moins risquée. Ces risques se retrouvent principalement à Bangkok et dans les principales villes, on peut dire qu’ailleurs, les conducteurs semblent plus prudents.
Comment est-ce que cela fonctionne ?
Là encore, la destination et le prix de la course se définissent avant de monter sur le scooter. Vous payerez une fois arrivé.
A ne pas faire :
J’ai essayé un truc qui était sensé fonctionner, mais avec lequel j’ai obtenu exactement l’effet contraire à celui désiré.
Cela se passe à Bangkok, près de Makasan. Je souhaitais aller à Asok, une petite course d’environ 5 minutes. Le prix de la course était de 40 bahts.
J’ai dit au conducteur que je lui donnerait 60 bahts si il roulait prudemment. En fait, cela l’a sorti de sa façon de conduire habituellement, de sa zone de confort au guidon. Cela a été encore plus dangereux qu’habituellement !
J’ai essayé cette façon de faire quelques fois, j’ai rapidement abandonné.